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François Deluga, président du CNFPT, en appelle au Président de la République

14/12/2016

Avec le soutien de l’Association des maires de France (AMF), du Conseil commun de la fonction publique, du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT), de la Fédération nationale des centres de gestion (FNCDG), de l’Assemblée des communautés de France (ADCF) et de l’ensemble des organisations syndicales représentatives de la fonction publique territoriale, le CNFPT n’a eu de cesse de dénoncer l’amputation de 10 % de la cotisation, diminution qui représente l’annulation de 25 à 30 % de l’activité formation de l’établissement public.
La formation n’est pas une dépense de confort pour les collectivités territoriales qui, désormais, devront acheter dans le secteur privé (dont les coûts sont 3 à 4 fois supérieurs à ceux du CNFPT) ce qui ne sera pas financé par la cotisation.

Si « quand il n’y a plus de fonctionnaires, il n’y a plus d’Etat » comme le rappelait récemment et à juste titre le Chef de l’Etat, il n’y a pas non plus de service public local sans fonctionnaires territoriaux bien formés.

Le président Deluga et le conseil d’administration du CNFPT attendent désormais du Président de la République François Hollande, qu’il prenne la mesure de la gravité de la situation dans laquelle se trouve le CNFPT et avec lui le droit à la formation de l’ensemble des agents publics territoriaux de France auquel il est aujourd’hui porté atteinte.